D’où vient la matière ?


Une partie de nos plantes provient de notre structure agricole « La Croix », certifiée Demeter. Nous nous approvisionnons ensuite auprès de 350 fournisseurs (agriculteurs et cueilleurs). Ce chiffre augmente un peu chaque année et l’entreprise est toujours heureuse de référencer de nouveaux producteurs. Nous travaillons très majoritairement en direct avec les agriculteurs, sans passer par des structures intermédiaires. L’approvisionnement France représente en volume 1/3 de nos achats annuels.

En effet, l’Herbier du Diois n’achète pas toutes ses matières premières en local. Les épices, la vanille, le café vert, les thés … ne poussent pas (encore) sous nos latitudes et notre climat, par conséquent nous les importons. Pour les autres aromatiques, la région d’approvisionnement dépend étroitement des débouchés commerciaux. Même si nous avons à cœur de développer l’origine France, nous devons d’abord trouver des clients prêts à s’embarquer avec nous dans l’aventure. Souvent l’origine France coûte plus cher et tous les clients ne sont pas prêts ou n’ont pas les moyens d’accepter ce challenge.

Depuis dix ans nous observons un véritable engouement autour de l’approvisionnement bio et local. Il ne s’agit pas d’un effet de mode, c’est une tendance confirmée. Ainsi les surfaces cultivées en plantes aromatiques ne cessent de progresser même si elles sont insuffisantes pour fournir le marché de l’herboristerie. Dix ans, cela peut paraître long, mais il est tout à fait normal que le travail de structuration de filière soit pensé sur le long terme, ce travail faisant appel à de nombreux acteurs et à de nombreuses compétences. Avec la vulgarisation de l’Agriculture Biologique, l’origine France apporte une garantie supplémentaire : l’impact écologique lié au transport est moins important, et cela permet de dynamiser un secteur d’activité et de créer des emplois pérennes.